La CRIET a auditionné quinze personnes, dont quatre femmes, ce mercredi 27 novembre 2024, pour des faits d’abus de fonction, complicité, fausse attestation, trafic d’influence et blanchiment de capitaux. De lourdes peines de prison ont été requises.
En effet, ces fonctionnaires et prestataires auraient mis en place un réseau de sociétés écrans qui leur permet de remporter systématiquement des marchés publics dans des institutions. La pot aux roses sera découvert quand ils ont mal exécuté un marché public lié au programme de lutte contre le sida. À la barre les mis en cause ont plaidé non coupable. Leurs avocats ont demandé leur mise en liberté vu qu’aucune preuve ne démontre leur implication et culpabilité.
Après les débats, le procureur a demandé la relaxe pour sept personnes. En revanche, il a requis contre le principal accusé, un chef d’entreprise, dix ans de prison ferme, une amende de 50 millions de francs CFA et des dommages-intérêts de 63 millions. Les autres accusés, risquent cependant des peines allant de deux à plus de quatre ans de prison en plus des amendes allant jusqu’à 5 millions. Selon Bip radio, les prévenus seront fixés sur leur sort le 09 décembre prochain.