Ses propos retiennent l’attention depuis ce week-end. Lui, c’est Me Adrien Houngbédji. En communion avec ses fidèles compagnons politiques du Parti du Renouveau Démocratique (PRD) aujourd’hui membre de l’Union Progressiste le Renouveau (UP-R) à l’occasion de la cérémonie d’échanges de vœux du nouvel an, l’ancien président de l’Assemblée nationale a critiqué la gouvernance du régime en place et dévoilé la cause des tensions politiques que traverse le Bénin depuis peu avec l’emprisonnement et le départ en exil de hautes personnalités.
En effet, pour Me Adrien Houngbédji, un seul facteur justifie ce que l’on peut appeler la crise politique au Bénin. Dans ses propos, il a rappelé que quand le Bénin avait tenu « la conférence nationale, Kérékou 2, est-ce que vous avez appris que quelqu’un est allé en prison ou que quelqu’un est allé en exil ? Et pourtant, c’est le même Kérékou du PRPB. Quand il a changé, il est devenu un vrai démocrate. Le pays est resté en paix. Je vous dis par là que 𝙘’𝙚𝙨𝙩 𝙡𝙖 𝙢é𝙩𝙝𝙤𝙙𝙚 𝙙𝙪 𝙜𝙤𝙪𝙫𝙚𝙧𝙣𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙦𝙪𝙚 𝙫𝙤𝙪𝙨 𝙚𝙢𝙥𝙡𝙤𝙮𝙚𝙯 𝙦𝙪𝙞 𝙚𝙣𝙩𝙧𝙖î𝙣𝙚 𝙡𝙖 𝙛𝙤𝙧𝙢𝙚 𝙙’𝙤𝙥𝙥𝙤𝙨𝙞𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙦𝙪𝙚 𝙫𝙤𝙪𝙨 𝙖𝙫𝙚𝙯. Si vous faites un gouvernement de liberté, qui va se lever pour aller dire qu’il va faire un coup d’Etat ? », s’interroge Me Adrien Houngbédji avant d’aborder l’affaire de complot contre l’autorité de l’État impliquant Olivier Boko, Oswald Homéky, Rock Niéri et bien d’autres.
Pour lui, c’est la conséquence de l’exclusion « 𝙅𝙚 𝙫𝙤𝙪𝙙𝙧𝙖𝙞𝙨 𝙙𝙞𝙧𝙚 𝙦𝙪’𝙖𝙫𝙚𝙘 𝙘𝙚 𝙦𝙪𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙖𝙫𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙫𝙪 𝙘𝙚𝙩𝙩𝙚 𝙨𝙚𝙢𝙖𝙞𝙣𝙚 ; 𝙞𝙡 𝙛𝙖𝙪𝙩 ê𝙩𝙧𝙚 𝙛𝙧𝙖𝙣𝙘 𝙚𝙩 𝙝𝙤𝙣𝙣ê𝙩𝙚, 𝙘’𝙚𝙨𝙩 𝙡𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙨é𝙦𝙪𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙙𝙚 𝙡’𝙚𝙭𝙘𝙡𝙪𝙨𝙞𝙤𝙣. 𝙇𝙖 𝙫𝙞𝙘𝙩𝙞𝙢𝙚 𝙣’𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙖𝙨 𝙢𝙤𝙣 𝙖𝙢𝙞 𝙚𝙩 𝙫𝙤𝙪𝙨 𝙨𝙖𝙫𝙚𝙯 𝙥𝙤𝙪𝙧𝙦𝙪𝙤𝙞 𝙞𝙡 𝙣𝙚 𝙥𝙚𝙪𝙩 𝙥𝙖𝙨 ê𝙩𝙧𝙚 𝙢𝙤𝙣 𝙖𝙢𝙞. 𝘿𝙤𝙣𝙘, 𝙘𝙚 𝙣’𝙚𝙨𝙩 𝙥𝙖𝙨 𝙡𝙖 𝙥𝙚𝙧𝙨𝙤𝙣𝙣𝙚 𝙙𝙚 𝙡’𝙞𝙣𝙩é𝙧𝙚𝙨𝙨é 𝙦𝙪𝙞 𝙢𝙚 𝙥𝙧é𝙤𝙘𝙘𝙪𝙥𝙚. 𝘾𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙢𝙚 𝙥𝙧é𝙤𝙘𝙘𝙪𝙥𝙚, 𝙞𝙡 𝙣𝙚 𝙛𝙖𝙪𝙩 𝙥𝙖𝙨 𝙦𝙪’𝙪𝙣 𝙟𝙤𝙪𝙧, 𝙦𝙪𝙚𝙡𝙦𝙪’𝙪𝙣 𝙧𝙚𝙣𝙩𝙧𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙖 𝙙𝙧𝙤𝙞𝙩𝙚 𝙚𝙩 𝙡’𝙖𝙪𝙩𝙧𝙚 𝙨𝙤𝙧𝙩𝙚 𝙥𝙖𝙧 𝙡𝙖 𝙜𝙖𝙪𝙘𝙝𝙚. 𝙉𝙤𝙪𝙨 𝙙𝙚𝙫𝙤𝙣𝙨 𝙧𝙚𝙨𝙩é𝙨 𝙩𝙤𝙪𝙟𝙤𝙪𝙧𝙨 𝙧𝙖𝙨𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡é𝙨 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙩𝙧𝙪𝙞𝙧𝙚 𝙚𝙣𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡𝙚 𝙡𝙚 𝙥𝙖𝙮𝙨. 𝘿𝙤𝙣𝙘 𝙢𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙫𝙞𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙛𝙤𝙧𝙩𝙚, 𝙘’𝙚𝙨𝙩 𝙦𝙪𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙥𝙧𝙞𝙨𝙤𝙣𝙣𝙞𝙚𝙧𝙨 𝙥𝙤𝙡𝙞𝙩𝙞𝙦𝙪𝙚𝙨, 𝙞𝙡 𝙛𝙖𝙪𝙩 𝙡𝙚𝙨 𝙨𝙤𝙧𝙩𝙞𝙧. 𝙈𝙖 𝙘𝙤𝙣𝙫𝙞𝙘𝙩𝙞𝙤𝙣 𝙛𝙤𝙧𝙩𝙚, 𝙘’𝙚𝙨𝙩 𝙦𝙪𝙚 𝙘𝙚𝙪𝙭 𝙦𝙪𝙞 𝙨𝙤𝙣𝙩 𝙚𝙣 𝙚𝙭𝙞𝙡, 𝙞𝙡 𝙛𝙖𝙪𝙩 𝙦𝙪’𝙞𝙡 𝙧𝙚𝙫𝙞𝙚𝙣𝙣𝙚. 𝘾’𝙚𝙨𝙩 𝙘𝙤𝙢𝙢𝙚 ç𝙖 𝙦𝙪𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙖𝙫𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙛𝙖𝙞𝙩 𝙡𝙖 𝘾𝙤𝙣𝙛é𝙧𝙚𝙣𝙘𝙚 𝙣𝙖𝙩𝙞𝙤𝙣𝙖𝙡𝙚 », a-t-il analysé. C’est pourquoi il 𝙚𝙣 𝙖𝙥𝙥𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙙𝙚 s𝙚𝙨 𝙫œ𝙪𝙭 « à 𝙘𝙚 𝙦𝙪𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙧𝙚𝙩𝙧𝙤𝙪𝙫𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙨𝙤𝙪𝙨 𝙡’𝙖𝙧𝙗𝙧𝙚 à 𝙥𝙖𝙡𝙖𝙗𝙧𝙚, 𝙦𝙪𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙢𝙚𝙩𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙩𝙤𝙪𝙩 𝙨𝙪𝙧 𝙩𝙖𝙗𝙡𝙚, 𝙦𝙪𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙙𝙞𝙨𝙘𝙪𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙙𝙚 𝙘𝙚 𝙦𝙪𝙞 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙤𝙥𝙥𝙤𝙨𝙚 𝙡𝙚𝙨 𝙪𝙣𝙨 𝙖𝙪𝙭 𝙖𝙪𝙩𝙧𝙚𝙨, 𝙦𝙪𝙚 𝙣𝙤𝙪𝙨 𝙩𝙧𝙤𝙪𝙫𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙨𝙤𝙡𝙪𝙩𝙞𝙤𝙣𝙨 𝙦𝙪𝙞 𝙥𝙚𝙧𝙢𝙚𝙩𝙩𝙚𝙣𝙩 à 𝙩𝙤𝙪𝙨 𝙡𝙚𝙨 𝙚𝙣𝙛𝙖𝙣𝙩𝙨 𝙙𝙪 𝘽é𝙣𝙞𝙣 𝙙𝙚 𝙧𝙚𝙨𝙩𝙚𝙧 𝙚𝙣𝙨𝙚𝙢𝙗𝙡𝙚 𝙥𝙤𝙪𝙧 𝙘𝙤𝙣𝙨𝙩𝙧𝙪𝙞𝙧𝙚 𝙡𝙚 𝘽é𝙣𝙞𝙣. 𝙑𝙤𝙞𝙡à 𝙢𝙤𝙣 𝙧ê𝙫𝙚 𝙚𝙩 𝙫𝙤𝙞𝙡à 𝙡𝙚 𝙧ê𝙫𝙚 𝙙𝙪 𝙋𝙍𝘿 ».