Le gouvernement du Président Patrice Talon est revenu sur les raisons qui retardent le reversement des Aspirants au Métier d’Enseignant ( AME ) dans la fonction publique.
D’après les explications de Wilfried Léandre Houngbédji, le gouvernement ne peut pas prendre la responsabilité de reverser les plus de 30.000 aspirants dès le lendemain de la promesse. Puisque pour lui, le reversement d’office de tout ce monde ne sera pas sans conséquence sur le budget national et en particulier sur la masse salariale.
C’est pourquoi, selon lui, le gouvernement prend son temps pour analyser la situation afin de s’assurer que quand ce sera opérationnalisé, qu’il n’y ait pas de dysfonctionnement. Car dit-il, on ne peut pas vouloir régler un problème pour en créer d’autres. Pour éviter que cela arrive, le reversement des AME fera l’objet d’une programmation afin que les jours qui arrivent, le comité mis sur pieds pour étudier la question fasse un point au gouvernement de la formule qui arrangerait tout le monde. Ensuite la formule retenue sera communiquée aux concernés pour que le reversement soit effectif. Ce qui est sûr et certain, c’est ce que le gouvernement honorera à sa promesse comme d’habitude, assure le Secrétaire général adjoint du gouvernement.
Rappelons que les AME ont bénéficié d’une série de mesures récemment. Il s’agit des primes de 20.000 francs, les congés de maternité aux femmes aspirantes au métier de l’enseignant et l’exonération des frais de scolarité aux enfants des AME. Toutes ces mesures prennent effet à compter de la rentrée scolaire 2024-2025.
