La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) a examiné un dossier pas comme les autres jeudi dernier. Il s’agit d’une affaire d’achat des restes d’un cadavre. Impliqués, un homme et un morguier du Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga de Cotonou (CNHU-HKM).
Un homme a été jugé jeudi dernier pour avoir voulu se procurer des restes d’un cadavre pour avoir de la chance. L’affaire a été révélée dans le cadre des enquêtes ouvertes après la découverte des squelettes de bébés derrière la morgue du CNHU de Cotonou. Selon l’accusation présentée, le prévenu voulait acheter les cheveux, les ongles, la chair et l’eau de bain d’un mort auprès de l’agent de la morgue du CNHU. Des restes qui, selon l’accusé, sont nécessaires pour un rituel de chance. Le prévenu a affirmé être revenu au pays et a eu à rencontrer des difficultés financières et professionnels. Après consultation c’était donc ce qu’on lui aurait été demandé d’apporter pour le rituel, rapporte l’envoyé spécial de Libre Express.
À la barre, il a rejeté les faits qui lui sont reprochés. Sauf que ses déclarations contenues sur le procès-verbal vont le rattraper. Il avait déclaré que les restes d’un cadavre notamment l’eau de bain apporterait de la chance aux commerçants et aux chefs d’entreprise. Après les débats, le juge a renvoyé le dossier au jeudi 10 juillet 2025 afin de joindre cette procédure à une autre similaire engagée contre des agents de la morgue du CNHU et d’entendre les prévenus. Rappelons que le morguier impliqué dans l’affaire n’était pas présent à l’audience.









