Le projet de construction de 30 lycées techniques agricoles n’est pas rangé au placard. C’est la nouvelle assurance que le porte-parole du gouvernement vient de donner ce jeudi 03 avril 2025 sur une émission spéciale de la radio SAZUE FM. Il a également souligné ce que les 662 enseignants deviendront à l’issue de leur formation.
Selon lui, les 30 lycées techniques agricoles, les écoles de métier, les lycées techniques scientifiques, « seront tous construits ». À l’en croire, les lycées techniques agricoles ont fait l’objet d’une attention particulière du gouvernement. « Les ressources ont été mobilisées. En décembre, nous avions déjà au moins 400 milliards de francs CFA mobilisés auprès de divers partenaires techniques et financiers, sans compter la centaine de milliards de francs CFA que le budget national lui-même met. Donc, nous avons les ressources. Les appels d’offres avaient été lancés pour déjà une partie des lycées », a-t-il indiqué avant d’expliquer ce qui retarde le démarrage des travaux « J’ai expliqué à l’arrivée, alors qu’on a attribué les lots, le souci de bien faire pour que, une fois que les infrastructures sont réalisées, elles durent dans le temps, à amener à l’effet de vérification au regard des références que certaines entreprises ont données. Quand je dis « références », par exemple, une entreprise qui gagne le marché, mais qui dit « j’ai déjà construit telle infrastructure au Burkina Faso, au Mali ou en Ethiopie », on va regarder et on s’est rendu compte que des entreprises avaient fraudé. Elles ont mentionné des références qui n’existaient nulle part. On a dit qu’on ne va pas prendre le risque de leur confier l’argent alors qu’elles ne l’ont jamais fait avant et qu’elles commencent par chez nous avec des fautes. Et c’est pour ça qu’on a arrêté, parce que c’était seulement pour dire qu’on va tenir dans le temps. » Il faut que les gens m’applaudissent ». Le président aurait dit « bon, ils ont gagné, donnez-leur le marché ». Et peut-être que ça va être exécuté, mais en mauvaise qualité. On a décidé de freiner. Et en 2025, avec toutes les vérifications et la relance des procédures, les chantiers physiques vont commencer », a rassuré le SGA du gouvernement.
Que deviennent les 700 enseignants à l’issue de leur formation ? À cette question, le porte-parole du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji se veut également rassurant « C’est le gouvernement qui a fait ces prévisions et qui sait que quand il aura fait 30 lycées techniques agricoles, 8 écoles de métier, des lycées techniques scientifiques, il aura besoin d’un certain nombre d’enseignants qualifiés. On les a mis en formation. Si leur formation finit avant que ces lycées ne démarrent, c’est l’administration qui les a recrutés, qui les a envoyés en formation, qui les supporte. L’administration ne peut pas les laisser dans la rue. Il y aura forcément une solution d’attente le temps que les lycées soient prêts et fonctionnels. Donc qu’ils soient rassurés et surtout qu’ils ne fassent pas comme certains qui bénéficient de l’appui de l’État, des bourses et tout ça, et qui après disparaissent pour aller s’éviter à l’étranger, alors que ce sont les efforts de toutes les Béninoises et de tous les Béninois qui auront permis de les recruter, de les mettre en formation », a souhaité le secrétaire général adjoint du gouvernement Wilfried Léandre Houngbédji au micro de SAZUE FM.