L’Honorable Michel François Oloutoyé SODJINOU, Coordonnateur de la 19e Circonscription électorale du parti Les Démocrates (LD), a conclu sa déclaration fracassante de ce dimanche en désignant directement le Président Boni Yayi comme l’unique responsable de la non-participation du parti à l’élection présidentielle de 2026. Dans cette dernière phase de son intervention, M. SODJINOU a mis à nu ce qu’il qualifie de « choix délibéré » et de « sacrifices » opérés par l’ancien Chef de l’État.
L’élu a révélé avoir laissé une porte ouverte au dialogue, contrairement aux rumeurs de dissidence. Il a affirmé qu’après avoir retiré sa fiche de parrainage, il avait clairement indiqué, par écrit, qu’il restait disposé à la remettre.Selon le député Michel SODJINOU, le Président Boni Yayi, informé par personne interposée avant la date limite de dépôt des dossiers, « savait pertinemment que j’étais disposé à remettre cette fiche de parrainage, pourvu qu’une solution de consensus respectueuse des règles internes et du bon sens soit trouvée. »
Malgré cette ouverture, le Président Yayi Boni aurait préféré maintenir l’imposition de Maître Renaud Agbodjo jusqu’à l’ultimatum. Face au dilemme, il a « sacrifié le parti et sa participation aux élections sur l’autel de ses ambitions. » Le verdict de M. SODJINOU est sans appel « C’est donc le président Boni Yayi qui est responsable à part entière de la disqualification du parti Les Démocrates à l’élection présidentielle par défaut de parrainage. » Le député exprime sa « colère profonde » et sa tristesse face à ce leadership jugé rétrograde.
L’Honorable SODJINOU dénonce une politique menée par Boni Yayi qui est « d’un autre âge », celle « des intrigues, du clanisme et du mépris de la base. » Concluant son propos, il a appelé à un changement radical au sein de la formation politique. « Il est temps de tourner la page. Il est temps de faire la politique autrement, avec transparence, respect du mérite, et une véritable orientation vers le service du peuple et de notre pays, » a-t-il affirmé, soulignant que l’avenir du Bénin « mérite mieux que les calculs personnels et les méthodes désuètes. »
