Au Bénin, huit individus, dont six militaires et deux transporteurs, ont comparu devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) pour trafic illégal de tenues militaires. Les accusés sont soupçonnés d’avoir vendu des tenues militaires à des personnes non autorisées, notamment à des gendarmes nigériens.
Les témoignages des accusés révèlent un réseau complexe de transactions impliquant des militaires, des transporteurs et des intermédiaires. Certains accusés ont affirmé avoir agi avec la connaissance ou l’accord de leur hiérarchie, tandis que d’autres ont nié toute implication directe, selon Bip radio.
L’affaire a été déclenchée après l’interception d’un colis contenant 20 treillis militaires neufs sur le fleuve Niger le 19 mai 2025. Les débats ont été renvoyés au 31 juillet 2025 pour continuation, laissant ainsi le temps aux parties de préparer leurs arguments et de rassembler des preuves supplémentaires.
Cette affaire met en lumière les risques de corruption et de détournement de matériel militaire au sein des forces de sécurité béninoises. Elle souligne également l’importance de renforcer les mécanismes de contrôle et de surveillance pour prévenir de tels trafics et protéger l’intégrité des institutions militaires.
