Au Togo, une mobilisation secoue plusieurs villes du pays notamment la capitale Lomé. Depuis la nuit du 5 au 6 juin, plusieurs appels à manifester ont circulé sur les réseaux sociaux, conduisant à des rassemblements et manifestations spontanés dans les rues.
Ces manifestations font suite à l’arrestation du rappeur Togolais Amron et résultent des publications acerbes et des images d’autres époques et truquées envoyées sur la toile contre le régime de Faure Gnassingbé. En effet, Amron est un artiste dont la santé mentale serait mise en doute par ses propres géniteurs qui se confondent en pardon pour sa libération. Sauf que cela a servi d’alibi aux supposés influenceurs qui vivent hors du pays pour appeler à la révolte populaire et aux manifestations contre le régime en place.
Des incitations à la violence, trouble à l’ordre public, des injures et des profanations contre son propre pays sont des attitudes qui n’ont aucun autre objectif que de créer le chaos et de freiner les stratégies du développement. La diaspora qui, dans d’autres pays inspirent le développement de sa nation par des projets structurants de lutte contre la précarité et le chômage avec le soutien des gouvernants se montre au Togo comme l’épine dorsale des actions maléfiques et indignes pour la destruction de la terre qui donné naissance à leurs parents et grands-parents.
Ces vacarmes et manipulations sur la toile sont loin de trouver la solution aux problèmes de la jeunesse au Togo. Certains organes de médias réputés sont recrutés, des faux rapports des fausses images sont envoyés à des institutions et des ONG internationales dans le seul dessein de faire tomber le régime en place pour créer l’instabilité et faire inscrire le Togo sur le registre noir de certains pays de la sous-région et du continent. C’est bien dommage que ce sont les filles et fils de ce pays qui se retrouvent derrière ces initiatives de déstabilisation du Togo.
Pendant que des actions de développement se poursuivent dans le pays, la diaspora togolaise et certaines classes politiques au Togo refusent de voir la réalité en face et jette de discrédits et sabotent les efforts des autorités dirigeantes de ce pays de l’Afrique de l’Ouest.
Mieux vaut chercher des solutions de pourparlers avec les autorités actuelles avec l’appui des institutions sous régionales et régionales que de détruire les édifices présents avant de prévaloir les reconstruire après. Une longue négociation de paix est mieux qu’un petit conflit.
F.K.
