La Guinée Équatoriale est secouée par un scandale sexuel où plus de 400 vidéos intimes impliquant Baltasar Ebang Engonga, fils de Baltasar Engonga Edjoo, président de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), font le tour des réseaux sociaux actuellement.
En effet, ces vidéos révèlent des scènes filmées dans le bureau privé de Balthazar mettant en scène des femmes mariées, de jeunes femmes et même des personnalités proches du pouvoir ainsi que plusieurs femmes de l’administration. Ce scandale qui expose des failles dans le système politique équato-guinéen, remettant en question l’intégrité d’un pouvoir jusqu’ici protégé par l’influence et la discrétion, a suscité indignation non seulement en Guinée Équatoriale mais aussi au Bénin où les réactions fusent de partout même dans le rang des acteurs politiques.
C’est le cas du député Béninois, Armand Gansè. À travers un message, il a exprimé son indignation avant de faire une surprenante proposition « Il faut des lois pour décourager l’exacerbation pathologique des besoins sexuels qu’affiche la majorité des femmes dans l’administration publique. Balthazar 👉Pitoyable !!! », a écrit le député du parti Bloc Républicain, Armand Gansè. Mais il estime que ces lois doivent provenir « des femmes qui pensent qu’on peut encore sauver les meubles en la matière ».
Rappelons qu’actuellement, une enquête est en cours pour déterminer si Balthazar a des maladies sexuellement transmissibles ou pas.
