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Affaire Steve Amoussou : nouvelle réaction du gouvernement togolais

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Le gouvernement togolais a une nouvelle fois réagi à l’affaire du Béninois Steve Amoussou enlevé à Lomé et incarcéré au Bénin. C’est par rapport aux mandats d’arrêt internationaux émis par le Togo contre les ravisseurs de Steve Amoussou. 

Pour le porte-parole du gouvernement du Togo, les mandats d’arrêt sont toujours en vigueur mais doivent normalement tomber du moment où le Bénin a déjà jugé les concernés « Vous avez vu que le Bénin a déjà condamné ceux qui ont travaillé » à enlever Steve Amoussou « donc sur cette question avec le Bénin, effectivement le fait est regrettable, nous l’avons dénoncé, mais nous entendons extraordinairement bien avec notre voisin », a d’abord clarifié Christian Eninam Trimua.

À la question de savoir si les mandats d’arrêt sont toujours en vigueur?, le porte-parole du gouvernement togolais a répondu oui, « ils sont en vigueur mais vous savez, on ne juge pas une chose deux fois en droit. Une fois que l’État du Bénin a réglé la question et condamné certaines personnes parmi elles, évidemment nous ne pouvons plus les arrêter, les juger, les condamner une deuxième fois pour les mêmes faits. Mais je n’ai pas vérifié l’état d’exécution actuelle d’un mandat d’arrêt mais techniquement à terme pour ces personnes-là, elles devaient tomber, le mandat d’arrêt devait tomber parce que nous ne pouvons pas juger deux fois les mêmes faits. C’est un principe qui est connu de tous nos pays et nous le partageons », a-t-il clarifié.

Pour Christian Eninam Trimua, « Une fois que le Bénin a résolu le problème, le Togo ne peut pas résoudre le même problème deux fois. En revanche pour toutes celles qui n’ont pas fait l’objet de procédures, les procédures se poursuivront ».

Pour rappel, les mandats d’arrêt visaient Jimmy Gandaho, Géraud Gbaguidi et Ouanilo Médégan Fagla. Au cours d’un procès le mardi 3 septembre, la CRIET a condamné Jimmy Gandaho et Géraud Gbaguidi à une peine de 24 mois de prison, dont 12 mois ferme, ainsi qu’au versement de 5 millions de francs CFA de dommages et intérêts à la victime pour arrestation illégale. La justice a par contre acquitté Ouanilo Médégan Fagla.

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