Le Président de l’Assemblée nationale du Bénin, Louis Vlavonou a réagi à l’affaire dite tentative de coup d’État. C’était ce jeudi 24 octobre 2024 lors de l’ouverture de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2024. Dans son discours, il a rappelé ce que deviendra l’institution qu’il préside si le projet était concrétisé.
Dans le cadre du présumé projet de remise en cause de l’ordre démocratique au Bénin, le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou dans son discours d’ouverture de la deuxième session ordinaire, a appelé à la retenue. Mais avant, il est revenu sur les conséquences de ce complot qui serait en gestation mais étouffé dans l’œuf « Qui d’entre nous n’a pas eu quelques frayeurs en apprenant par la voix du procureur spécial près de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme CRIET qu’il y avait un complot en préparation contre la sécurité de l’État, il y a donc un projet de remise en cause de l’ordre démocratique laborieusement instauré et entretenu dans notre pays depuis plus de trois décennies ».
Selon lui, « Si c’était vrai que notre institution parlementaire n’existait plus, et son président certainement mis aux arrêts pour le meilleur des cas, et vous, autres députés, mis au chômage. Heureusement, bien sûr, qu’il a plu au Seigneur, qu’il a plu au Dieu Tout-Puissant de nous en épargner », a confié Louis Vlavonou.
Cependant, le premier des députés a invité ses collègues parlementaires « à la retenue, en attendant que les instances compétentes achèvent leur investigation et situent éventuellement les responsabilités dans ce dossier complexe. Sans aucune intrusion ni entrave, de quelque nature que ce soit de la part de la représentation nationale », a-t-il lancé puisque pour lui, « le dossier relève en effet de la compétence exclusive du judiciaire et dans le respect de la séparation des pouvoirs. Nous serons bien inspirés d’éviter toute ingérence en tant qu’institution, chacun pouvant avoir son opinion propre », car, martèle Louis Vlavonou, les personnalités impliquées dans cette affaire sont présumées innocentes jusqu’à ce que leur culpabilité ait été légalement établie.