La semaine dernière, la Société Générale a annoncé avoir signé un accord avec l’État Béninois qui prévoit la cession totale des parts du groupe (93,43%) dans Société Générale Bénin, incluant sa succursale Société Générale Togo. L’État Béninois va reprendre la totalité des activités opérées par cette filiale, ainsi que l’intégralité des portefeuilles clients et l’ensemble des collaborateurs de cette entité.
Interrogé sur les motivations de l’État béninois en rachetant les parts de cette société, le porte-parole du gouvernement a expliqué que c’est par la nécessité de sauvegarder les intérêts des Béninois. « Nous nous avons considéré que compte tenu de sa présence sur ce marché et de la part qu’elle avait, il nous fallait préserver les intérêts de nos concitoyens en faisant en sorte que ces activités ne disparaissent pas totalement », a déclaré le porte-parole du gouvernement béninois. Wilfried Léandre Houngbédji.
« Si, poursuit le porte-parole, vous êtes clients de la Société Générale et que vous ne voulez pas aller dans une autre banque du jour au lendemain, on fait en sorte que vos intérêts soient préservés », a laissé entendre Wilfried Léandre Houngbédji.
Selon le communiqué de la Société Générale, cette transaction aurait un impact positif d’environ 2 points de base sur le ratio de CET1 du Groupe à la date de finalisation attendue d’ici la fin du premier trimestre 2025. L’annonce de cet accord induit un impact comptable négatif d’environ -25 millions d’euros sur les résultats du troisième trimestre 2024 du Groupe.
Ce projet de cession est soumis à l’approbation des instances de gouvernance des entités, aux conditions suspensives usuelles ainsi qu’à la validation des autorités financières et réglementaires compétentes. Incluant les parts (2,5%) détenues par Société Générale Côte d’Ivoire dans Société Générale Bénin et sa succursale Société Générale Togo.