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Bénin : Construire un avenir durable, une œuvre de longue haleine (Une réflexion de Dakpè Sossou)

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Bénin : Construire un avenir durable, une œuvre de longue haleine

Depuis plusieurs années, notre pays s’est engagé dans un processus de transformation économique et sociale ambitieux, initié sous l’impulsion de la vision éclairée du Président Patrice Talon. Cette vision, que je partage pleinement, est celle d’un Bénin moderne, prospère et inclusif. Elle repose sur des réformes structurelles profondes, touchant aussi bien la gouvernance que l’économie, les infrastructures et le secteur social.

L’engagement de la première heure a été de poser les fondations solides pour un “Bénin nouveau”. Dès le premier mandat, des chantiers majeurs ont été ouverts. La réorganisation du secteur douanier et fiscal a permis de renforcer notre capacité à mobiliser des ressources internes, tandis que l’agriculture, moteur de notre économie, a commencé à se diversifier avec des initiatives encourageantes, même si le coton reste dominant. Il ne fait aucun doute que ces réformes sont essentielles pour assurer la durabilité économique du pays.

Cependant, il est tout aussi évident que ces transformations ne se réalisent pas en un claquement de doigts. Les chantiers ouverts sont d’une ampleur inédite, et la réalité de leur mise en œuvre nous rappelle que les défis auxquels nous faisons face sont nombreux et complexes.

5 ans ou 7 ans : Suffisants pour bâtir un Bénin nouveau ?

Le Président Talon avait initialement estimé que 5 ans, voire un mandat prolongé à 7 ans, pourraient suffire à concrétiser sa vision de transformation. Pourtant, je le dis sans détour : transformer un pays en profondeur, surtout un pays avec nos réalités, demande du temps. C’est une œuvre qui nécessite bien plus que des mandats électoraux pour porter ses fruits.

La réforme de nos infrastructures, la lutte acharnée contre la corruption, la modernisation de nos pratiques économiques, l’ancrage d’une nouvelle gouvernance… Tout cela demande non seulement des moyens, mais également un soutien populaire sans faille. Or, nous savons que dans tout processus de réforme, il y a toujours une part de résistance sociale, car les changements profonds perturbent souvent les habitudes et les attentes immédiates.

Dans ce contexte, 5 ans, et même 7 ans, sont des délais qui peuvent sembler trop courts pour apprécier pleinement l’impact des réformes engagées. Nous devons tous comprendre que la transformation d’un pays ne peut être une question d’un ou deux mandats. C’est un processus continu, qui nécessitera de la persévérance, de la patience, et une vision à long terme.

Un processus à consolider

Aujourd’hui, nous devons réévaluer notre approche pour renforcer les bases déjà posées et poursuivre sur cette lancée. La vision du Président Talon reste solide, mais il appartient à chacun d’entre nous de la porter avec constance et engagement. Ce que nous construisons aujourd’hui ne sera pleinement visible que dans une décennie, voire plus. Les réformes structurelles, tout en étant nécessaires, nécessitent une maturation dans les pratiques, les mentalités et les institutions.

En tant qu’acteur politique, il m’apparaît de plus en plus évident que la construction d’un Bénin moderne et prospère ne peut se faire dans l’urgence. C’est un pari à long terme. Si les avancées sont réelles, elles nécessitent du temps pour s’ancrer durablement. Nous devons, dans cet élan, continuer à travailler ensemble pour faire du Bénin une référence en matière de gouvernance, d’infrastructure et de prospérité économique.

Une vision partagée pour l’avenir

Je suis convaincu que nous sommes sur la bonne voie. Les bases sont solides, mais il nous faut du temps et des efforts collectifs pour achever cette transformation. Le Bénin que nous voulons bâtir ne se fera pas du jour au lendemain, mais à force de persévérance, d’audace et de détermination. C’est ensemble que nous réussirons à inscrire notre pays dans une dynamique irréversible de développement, et je rseste déterminé à accompagner cette vision pour les années à venir.

Dakpè Sossou

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