Les commissariats sous tutelle de la Direction départementale de la Police républicaine du Littoral, a procédé à l’interpellation d’une cinquantaine de travailleuses de sexe. Pour justifier cette opération en cours depuis quelques semaines, la police républicaine a évoqué quatre raisons.
En effet, selon la police républicaine, cette opération contre le racolage s’inscrit tout d’abord dans une démarche de préservation des valeurs morales de la société. Première raison, promouvoir un cadre de vie respectueux des normes éthiques et familiales, fondamentales pour le bien-être collectif.
Deuxième raison, contribuer à la prévention des risques sanitaires et garantir la santé publique. Pour les autorités, le racolage est souvent associé à des pratiques sexuelles à risque qui peuvent favoriser la propagation des infections sexuellement transmissibles (IST).
La troisième raison est que la police veut lutter contre l’exploitation. Elle explique que les travailleuses de sexe se trouvent souvent dans des situations de vulnérabilité et d’exploitation. « En les interpellant, les autorités souhaitent également démanteler les réseaux proxénète qui les utilisent dans cette filière illicite et immorale », a-t-elle martelé.
La quatrième raison qui explique la lutte contre le racolage est le renforcement la sécurité publique. La présence visible des travailleuses de sexe dans les espaces publics, induit un foisonnement de dealeurs dans les environs qui au prétexte de la protection de ces belles de nuits profitent pour écouler des produits psychotropes. « En régulant cette activité, les forces de l’ordre œuvrent pour garantir un environnement plus sûr pour tous les citoyens, notamment les familles et les enfants ».