La Maison des Jeunes de Lobogo a vibré ce samedi 26 avril 2025 au rythme de la célébration en différé de la Journée Internationale des Droits de la Femme, couplée aux retrouvailles des femmes Union Progressiste le Renouveau de la 18e circonscription électorale. L’événement a connu une affluence exceptionnelle et a réuni dans une ambiance festive et engagée, un pléthore de personnalités politiques, cadres surtout des députés des 17e, 11e et 12e venus soutenir leurs collègues de la 18e, ainsi que des conseillers communaux et des leaders (femmes et hommes) et des membres des sections de Houéyogbé, Lokossa et Bopa tous aux couleurs et à l’effigie du parti.
Après le mot de bienvenue du Maire de Bopa Abel Djossou et du PA Norbert Gangbédji, représentant le Maire de Lokossa Gervais Hounkpè Houénou, l’Honorable Gladys Tossou, Présidente du comité d’organisation, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement du président Patrice Talon pour ses efforts remarquables en faveur de l’amélioration des conditions de la femme béninoise, matérialisés notamment par la présence historique de 29 femmes à l’Assemblée nationale. Saluant également le leadership du Président Joseph Djogbénou et les efforts de la Haute Direction Politique du parti pour la promotion des femmes, la parlementaire a insisté sur la nécessité pour les femmes de l’UP-R de renforcer leur mobilisation, d’occuper le terrain politique, et de se positionner davantage comme actrices incontournables du changement « Nous devons continuer à faire entendre nos voix, à occuper le terrain, à soutenir nos leaders tout en nous préparant à être des leaders à différents niveaux. Les objectifs visés par notre parti sont énormes », a lancé l’élue du peuple.

Sous le thème : « Pour toutes les femmes et les filles, droit, égalité et autonomisation », la JIF en différé a été l’occasion pour Monique Yenoussi de rappeler l’engagement ferme de l’UP-R en faveur des droits des femmes. Elle a mis en exergue les avancées réalisées tout en soulignant les défis persistants à savoir les discriminations, les violences basées sur le genre, l’accès inégal à l’éducation, à la santé et à la gouvernance. «Nous voulons voir nos femmes siéger dans les grandes instances de décision » a-t-elle martelé, appelant à une mobilisation collective pour un enracinement durable du parti à travers une participation active des femmes.

Car, indique-t-elle « Une femme autonome, c’est une nation forte et prospère ». Elle a été appuyée dans sa communication par Anne-Marie Tognihuidé, Edwige Todeyahoun, qui, en locales kotafon et sahouègbé, ont su expliquer aux femmes le thème choisit pour la circonstance à savoir « Droit, égalité, autonomisation et engagement des femmes UP-R pour l’enracinement du parti ».


La voix des militantes a résonné avec force à travers le plaidoyer exposé par Reine Edey, Clarisse Sossou et Félix Siavi, qui respectivement en français, kotafon et sahouègbé, ont dans un premier temps, remercié le Chef de l’État Patrice Talon pour les efforts de promotion des femmes au Bénin avant d’exprimer, sans détour, les frustrations et les attentes des femmes de la 18e circonscription électorale. Ils ont dénoncé leur faible positionnement politique, le manque de soutien financier et moral, ainsi que les obstacles systémiques freinant leur ascension. À travers un message clair adressé aux leaders du parti et au Chef de l’État, ces leaders ont plaidé pour plus de places pour les femmes sur les prochaines listes électorales, une promotion basée sur la compétence et l’engagement.



Les messages transmis et la mobilisation massive ce 26 avril ne sont pas passés inaperçus et ne seront non plus lettre morte. Les députés Dakpè Sossou et Kakpo Mahougnon, présents à cette grande rencontre, ont reconnu les insuffisances en matière de représentativité féminine. Ils ont solennellement pris l’engagement de porter les revendications des femmes auprès des instances dirigeantes du parti, en insistant toutefois sur la nécessité pour ces dernières de continuer à s’engager activement, à recruter de nouveaux militants et à se battre pour mériter leurs places de leadership.


Au-delà de la fête et des retrouvailles cette journée marque ainsi un tournant décisif, celui d’une prise de conscience renforcée, d’une détermination renouvelée des femmes de la 18ᵉ circonscription à faire entendre leurs voix et à occuper toute leur place au sein de l’UP le Renouveau et sur l’échiquier politique national. Parce qu’une maison sans femme est un plat sans sel, les femmes de l’UPR sont prêtes à relever le défi pour un Bénin plus fort et plus inclusif.

