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CRIET : 3 agents de la morgue du CNHU jugés pour avoir sorti le corps d’une dame contre 500.000 FCFA

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Le lundi dernier, trois agents de la morgue du Centre national hospitalier et universitaire ont comparu devant la CRIET. Ils sont accusés d’avoir frauduleusement sorti le corps “confisqué” d’une dame et jugés pour « abus de fonctions ».

En effet, il s’agit du corps d’une femme décédée au service de la réanimation. Après sa mort, ses parents n’ont pas pu récupérer son corps parce que le CNHU réclamait tout ce qu’il a dépensé pour sa prise en charge. Pour donc contourner le centre, les parents ont remis une somme de 500.000 FCFA aux agents de la morgue qui, nuitamment, ont sorti le corps. Malheureusement pour eux, l’affaire a éclaté après les cérémonies d’enterrement. Une enquête avait permis de mettre la main sur les deux agents qui ont mené l’opération et qui se partagés les sous.

Car faut-il le rappeler, le troisième agent poursuivi dans cette affaire est un ancien responsable de la morgue au moment où la dépouille a été admise. Il n’officiait plus au moment des faits à la morgue, selon Banouto. Et c’est ce dernier qui a reçu un appel du père de la défunte qui voulant appeler le plus ancien des deux agents pour le remercier du service rendu, est malencontreusement tombé sur son numéro. Surpris par les remerciements du papa, l’ancien responsable de la morgue dit avoir informé le nouveau responsable en charge de la morgue pour qu’une vérification soit faite. Le contrôle a confirmé que le corps de la défunte n’était plus dans la morgue du CNHU. D’où l’attestation des deux agents qui ont effectué l’opération.

À la barre le lundi dernier, ils ont reconnu avoir effectivement fait sortir le corps de la dame contre les 500.000 fcfa. Ils ont plaidé coupable mais le CNHU continue de réclamer le remboursement de la somme de 1 285 000 Fcfa qui représente les frais d’hospitalisation de la patiente défunte. Après les débats, la cour a renvoyé le dossier au 5 août 2024 pour les réquisitions du ministère public et les plaidoiries des avocats.

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