Le Président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) Samuel Eto’o n’est pas encore sorti de l’auberge dans l’affaire qui l’oppose aux acteurs du football camerounais. Après la décision de la CAF, ces derniers ont décidé de faire appel.
En effet, la CAF a condamné le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot) à une amende de 200 000 € pour son contrat d’ambassadeur signé avec le site de paris sportifs 1XBet, alors qu’il dirigeait la fédération de football, mais il a échappé à une sanction sur les accusations de matchs truqués.
Parmi les 66 appelants se trouvent la Ligue de football professionnel du Cameroun (LFPC), dirigée par le général Pierre Semengue, plus de 50 clubs de football amateur réunis au sein de l’Association des clubs de football amateur du Cameroun, plusieurs membres de l’assemblée générale de la Fecafoot, ainsi que le patron du journal L’Œil du Sahel et membre du comité exécutif de la Fecafoot, Guibai Gatama. Ce dernier a déjà fait appel à son cabinet d’avocats Morgan Sports Law, basé à Londres qui doit recevoir dans les prochains jours la motivation de la sanction émise par le conseil de discipline de la CAF le 4 juillet.
Morgan Sports Law est chargé de demander une suspension de huit ans de Samuel Eto’o et de plusieurs membres du comité exécutif, cette fois devant le Tribunal arbitral du sport (TAS) de Lausanne, en Suisse. L’arbitrage en est au stade des écritures et une première audience devrait avoir lieu au mois de septembre, renseigne AfricaIntelligence.
Le Président de la FECAFOOT, Samuel Eto’o ne veut pas aussi se laisser faire. Il a fait appel de la décision de la CAF et s’est offert les services des avocats parisiens Florian Mbayen-Hegba et Antoine Vey, en renfort de son conseil personnel, Elame Bonny Privat. C’est clair que cette affaire n’a pas encore livré tous ses secrets.