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HAAC : un ancien journaliste apprécie les premiers mots du président Loko

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Edouard Loko, le nouveau président de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a pris officiellement service, ce lundi 22 juillet 2024 après avoir prêté serment. Christophe AGBODJI, un ancien journaliste voit en ses premiers mots une lueur d’espoir pour les professionnels des médias.

« Le Président Edouard Loko a pour mission unique de remettre la presse béninoise, un terrain qu’il ne maîtrise que trop bien, sur les rails », a analysé Christophe AGBODJI, Conseiller communal à Houéyogbé et ancien journaliste. Il a également commenté que cette mission est tellement précise que le nouveau président s’est empressé de l’exposer à sa prise de fonction. « Le Président Loko a décliné, toute suite ce projet après sa prise de service pour lever toute équivoque », a-t-il poursuivi avant de reconnaître que le Président de la République ne s’est pas trompé de personne pour une telle mission. « C’est un cadre posé ; c’est un journaliste talentueux et c’est un entrepreneur valeureux ; il connaît les faiblesses du secteur ainsi que les difficultés de ses acteurs », a-t-il situé. « Le parcours du nouveau président de la HAAC force l’administration et rassure de ce qu’il est en mesure de faire le job ; Edouard Loko est l’homme qui connaît la maison», ajoutera-t-il avant de reconnaître que « le président Loko est, par ailleurs renforcé dans sa mission par des têtes pensantes ».

A quoi devons-nous attendre ?

Christophe AGBODJI a répondu à cette question. Il a estimé que « la réponse a même été donnée par le nouveau président Loko » dans ses premiers mots à la tête de la HAAC lorsqu’il a considéré que « le Président de la République a certainement voulu renvoyer la balle dans notre camp en choisissant un ancien vice-président de la HAAC, ancien président de l’ODEM et ancien président du patronat pour diriger l’institution ». Cela signifie concrètement que « les professionnels du secteur ne seront pas qu’associés; ils seront, plus encore les plus grands acteurs des réformes indispensables pour la relance du secteur béninois des médias ».

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