L’ancien ministre Candide Azannaï vient de réagir une nouvelle fois à l’interprétation faite par le prêtre Koffi Aza du signe Fu-yèku révélé par le Tofâ 2025. Cette fois-ci, il s’est attaqué au communiqué du Président du Comité des rites Vodun du Bénin Kakpo Mahougnon à travers lequel celui-ci a désapprouvé les commentaires de Koffi Aza.
Ce dernier, en tentant d’expliquer le signe Fu-yèku, a indiqué que le fâ est favorable à un troisième mandat du Président Patrice Talon « Au moment où les membres du Collège des Bokónó travaillent avec acharnement afin de produire le Rapport général sur le Bénin Tofá 2025, Monsieur David Koffi AZA s’est livré à des commentaires et interprétations dans lesquels ni les membres du Collège des Bokónó ni ceux du Comité des Rites Vodun du Bénin ne se reconnaissent, d’autant plus que les élections générales au Bénin sont prévues pour l’année 2026 et le Bénin Tofâ 2026 aura lieu dans un an », a indiqué Kakpo Mahougnon à travers son communiqué.
Si cela semble mettre fin à la vive polémique suscitée par les déclarations de Koffi Aza, il est en revanche loin de convaincre Candide Azannaï « Ce communiqué est une diversion…C’est tout », a-t-il dit expliquant que « Le mal n’est pas circonscrit à David Koffi AZA comme essaie de faire passer Mahougnon KAKPO. Mahougnon KAKPO est un intellectuel et il devrait interroger a priori le flou des interfaces litigieuses entre la gouvernance des atouts touristiques et les garanties des libertés religieuses, spirituelles et confessionnelles ainsi que de leurs pratiques dans le contexte d’un État laïc », a martelé l’ancien député.
Pour Candide Azannaï, « les pièges contre le FÂ, les religions et spiritualités endogènes sont plutôt dans le Décret No 2023 – 467 du 13 septembre 2023 portant création, attribution, composition du Comité des Rites Vodun. C’est ce décret couplé à la Loi No 2024 – 32 du 02 septembre 2024 fixant la fête annuelle des religions traditionnelles en République du BÉNIN ( implicitement le Concept Vodun Days ) qui est le lit du mal, un mal qui risque d’exposer le Bénin tout entier aux dégâts de l’intolérance et des conflits religieux, de troubles à l’ordre public, d’ébranlement de la cohésion et de l’unité nationales, de la paix si on n’y prend garde tôt », a ajouté le Président du parti Restaurer l’Espoir regrettant que certains des prêtres et des pratiquants du FÂ qui devraient chérir et protéger le FÂ « en arrivent à porter préjudice à l’intégrité et à la sacralité du FÂ ».