À l’instar des autres pays, le Bénin fait face à une hausse des prix des produits de grande consommation, rendant la vie très chère aux populations. Le coût de plusieurs produits vivriers connaît une augmentation vertigineuse depuis peu. C’est le cas par exemple de l’huile d’arachide, qui depuis début novembre, coûte les yeux de la tête.
Leader politique très engagé et soucieux du mieux-être de ses compatriotes, Hyppolite Ahondémè s’est intéressé à cette préoccupation d’ordre général. En effet, pour faire face à cette situation, il a estimé que le Bénin gagnerait à rationaliser ses terres agricoles. Pour lui, le secteur agricole est un levier de création de richesse. Mettre à profit les terres agricoles, c’est donc garantir la sécurité alimentaire et nutritionnelle des populations et une gestion durable des terres.
Lutter contre la cherté de la vie au Bénin, passe selon Hyppolite Ahondémè, par la promotion et la diversification des filières agricoles; la mise en place d’un mécanisme de financement adapté de l’agriculture et d’appui à la production de denrées de grande consommation; le renforcement de l’autorité de l’Etat dans son rôle de contrôle et de régulation; la maîtrise de la variation inter-saisonnière des flux des produits et de leurs prix.
Le leader affirme que cette politique de développement du secteur agricole permettra de promouvoir une agriculture durable, moderne et compétitive reposant prioritairement sur les exploitations familiales agricoles à travers la création d’un environnement propice au développement d’un secteur agricole structuré. Il suggère également la protection de la végétation et des sols dans une perspective d’accroissement de la production agricole ; la diversification des filières agricoles en stimulant la production de riz, de l’anacarde, le maraîchage; l’arachide et bien d’autres.
Au-delà de ces actions qui relèvent du ressort des dirigeants, Hyppolite Ahondémè soutient que les populations ont un rôle à jouer afin de faire face efficacement à cette cherté qui les asphyxie. À l’en croire, elles doivent revoir leur comportement et leur mode alimentaire. Selon ses dires, les citoyens ne sont pas tenus de prendre du chawarma du hamburger ou des produits manufacturés importés. Ce qu’il faut faire en ces périodes, c’est de consommer les produits locaux qui sont à leur portée.