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Surpopulation carcérale au Bénin : ce que fait le gouvernement pour juguler la situation

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Le gouvernement béninois a réagi à la situation qui prévaut dans les prisons et maisons d’arrêt au Bénin avec à la clé, 19 563 détenus pour une capacité d’accueil d’environ 7 000 places. Selon le porte-parole du gouvernement, la situation est préoccupante mais sous contrôle. 

À en croire Wilfried Léandre Houngbédji, des actions sont entreprises pour mettre les détenus dans de bonnes conditions « Il y a quelques mois en arrière, en Conseil des ministres, nous avons pris des décisions sur des améliorations à apporter dans les prisons. C’est justement pour lutter contre la surpopulation. Nous avons des projets de construction de nouvelles prisons modernes tout en améliorant les autres construits », a fait savoir le secrétaire général adjoint du gouvernement béninois ce dimanche.

Toujours selon Wilfried Léandre Houngbédji, le gouvernement a décidé de l’extension et de la réhabilitation de cinq maisons d’arrêt. Pour lui, « Ces travaux sont destinés à résoudre le problème de la surpopulation carcérale, humaniser davantage les conditions de vie des personnes privées de liberté, de façon à leur assurer plus de dignité ». Dans la même veine, le SGA du gouvernement a ajouté que jusqu’en 2016, les prisonniers avaient droit à un repas par jour d’une valeur de 200 à 300 FCFA. « On a amélioré la situation. Aujourd’hui, la valeur du repas c’est 600 FCFA et on fait au moins en sorte qu’ils aient deux ».

Pour rappel, le régisseur de la maison d’arrêt de Cotonou a récemment fait savoir que des détenus sont contraints de dormir à tour de rôle « Nous sommes confrontés à des difficultés où les détenus sont obligés parfois de rester debout pour permettre à l’autre de dormir pendant au moins une heure ou à deux heures de temps. Après, ils se remplacent. L’autre prend sa place, il reste debout et l’autre aussi dort. Deux heures de temps après, la troisième personne aussi prend sa place. C’est ce changement qui se perpétue jusqu’à l’aube », avait décrit le régisseur lors d’un atelier organisé par la CBDH.

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