Dans son discours sur l’état de la Nation, le Président Patrice Talon a eu l’honnêteté de révéler les deux domaines dans lesquels le Bénin est encore à la traîne, a toujours de la peine. Il s’agit de la lutte contre le terrorisme et la cherté de la vie. Patrice Talon a reconnu que les efforts de son gouvernement ne sont pas encore à la hauteur pour conjuguer au passé, ces deux phénomènes qui touchent le quotidien des Béninois.
« Alors que le monde s’enfonce globalement dans un cycle d’incertitude et d’instabilité, que les foyers de tension se multiplient ici et là, déstabilisant l’économie mondiale, que la démocratie, l’ordre mondial, la coopération internationale et le climat paraissent, plus que jamais, mal en point, le Bénin continue, sans tapage, d’avancer sur le chemin de son développement et de la consolidation de son unité », a-t-il introduit avant de poursuivre « Nos succès sont incontestables dans tous les domaines, même si leurs effets ne sont pas toujours immédiatement perceptibles. Le seul domaine dans lequel nous sommes toujours à la peine reste celui de la lutte contre le terrorisme sur la frontière nord du territoire », a indiqué le Président.
Il soutient que malgré les efforts qui nous permettent de contenir le mal, « voire de le faire réguler, nos forces de défense et de sécurité positionnées sur nos lignes de frontière nord continuent d’être éprouvées par des terroristes en totale liberté dans les pays voisins. Cependant, je peux vous affirmer que les investissements qui sont en cours, tant en matériel, en infrastructures qu’en ressources humaines, nous permettront sous peu de tenir les terroristes loin de notre territoire », a-t-il promis avant de dévoiler le second domaine.
« Honorables député,les, la chereté de la vie et le faible pouvoir d’achat du plus grand nombre d’entre nous demeurent aussi pour moi un point d’insatisfaction et de peine ». Mais en vérité, Patrice Talon estime qu’un « pouvoir d’achat suffisant pour chacun de nous tous n’est-il pas l’objectif final de notre action commune ? Est-il réaliste que, venant de si loin, nous soyons déjà tous satisfaits de tout ? Nous ne le sommes pas encore », a reconnu le numéro Un des Béninois. Mais ensemble, espère-t-il « nous construisons jour après jour le pays afin qu’il offre à chacun, à terme, les meilleures opportunités d’épanouissement en fonction des efforts fournis ».
