Le ministre du numérique et de la digitalisation, Aurélie Adam Soulé était à l’Assemblée nationale ce jeudi pour répondre à la question orale avec débat sur la réforme des médias déposée par la députée Chabi Goro de l’UP-Le Renouveau. La question portait également sur l’amélioration des conditions de vie et de travail des professionnels des médias.
Sur les réformes dans le secteur des médias engagées par le gouvernement, le ministre Aurélie Adam Soulé a indiqué qu’elles sont bien avancées. Pour elle, c’est la création de véritables entreprises de presse qui a été identifiée comme principal centre d’intérêt de cette réforme. Pour elle, si on règle ce problème, les journalistes iront mieux. Pour donc améliorer les conditions de vie des professionnels des médias, Aurélie Adam Soulé pense qu’il est impérieux de proposer des conditions incitatives à la création d’entreprise de presse qui reposent sur un modèle économique à la hauteur des enjeux actuels du secteur des médias.
Si l’honorable Chabi Goro, auteure de la question, s’est dite satisfaite des réponses apportées par le gouvernement, elle a néanmoins plaidé pour que le soutien du gouvernement aux entreprises de presse ne reste pas seulement au bout des lèvres. Dans ce sens, elle a été soutenue par plusieurs autres députés qui ont plaidé pour une fiscalité souple au profit des entreprises de presse.
C’est le cas de l’honorable Éric Houndété qui a dénoncé la précarité extrême dans laquelle végètent les entreprises de presse. Pour mettre un terme à cet état de chose, le parlementaire demande que les contrats de prestation de service que tous les organes de presse qui répondent aux critères avaient avec l’Etat soient rétablis « Les ressources publiques doivent servir dans le cadre de l’équité », a-t-il indiqué.
Les députés ont également souhaité que les faîtières des journalistes que sont l’UPMB, l’ODEM et du CNPA soient renforcées pour le bien de la corporation. L’autre chose qui a intéressé les députés est la relecture des textes qui régissent le secteur des médias au Bénin. Pour eux, cela permettra de clarifier tous les paradigmes apportés par l’avènement des nouveaux médias.