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Retraite d’office : ses propos « s’assimilent même à de l’attentat au moral des troupes, c’est un crime et Mr Houndégnon le sait», le gouvernement répond à l’ex-DGPN

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Le gouvernement béninois à travers son porte-parole Wilfried a répondu aux propos de l’ancien directeur général de la police nationale Louis Philippe Houndégnon sur son salaire de retraité d’office qui serait devisé par 4. Face aux médias ce vendredi, Wilfried Léandre Houngbédji a désavoué l’ex-patron de la police. Pour lui, il s’agit des affirmations très graves.

En effet, l’ancien directeur général de la police nationale a critiqué la décision prise par le gouvernement d’envoyer 315 officiers et sous-officiers de la police à la retraite d’office. Particulièrement en ce qui le concerne, Louis Philippe Houndégnon a indiqué que son salaire était coupé en quatre « moi avec mon salaire qui a été déjà coupé en quatre par Patrice Talon, je me suis retrouvé à perdre au moins 200 000f sur ce que je gagnais. Si c’est sérieux, les Béninois n’ont qu’à apprécier », a-t-il laissé entendre lors d’un entretien.

Des affirmations qui ne sont pas vraies, d’après le porte-parole du gouvernement. « J’ai noté beaucoup de contre-vérités dans ce qui a été dit. Il dit que son salaire a été divisé en quatre. Non ! Il n’y a aucun d’entre eux qui peut dire ça. J’attends sa fiche de paie pour comparer. Si on enlève les primes de responsabilités éventuelles qu’il avait ou qu’il a pu avoir net au moment où il partait, je suis convaincu que son salaire ne peut avoir été divisé par quatre », a martelé le SGA du gouvernement. Et si Louis Philippe Houndégnon disait la vérité, Wilfried Léandre Houndégnon pense qu’il y ait une raison particulière et qu’il devrait apporter les preuves.

Au-delà de tout, Wilfried Léandre Houngbédji juge très graves, les affirmations de l’ex-DG de la police nationale lors de son entretien. « Pour quelqu’un comme Houndégnon dont on connaît la réputation à l’époque, que sa position actuelle l’amène à dire des choses qui s’assimilent à de la subversion, qui s’assimilent même à de l’attentat au moral des troupes, c’est un crime et Mr Houndégnon le sait. On ne peut pas avoir été Louis Philippe Houndégnon et aujourd’hui être adepte de la subversion. À la limite, c’est pathétique », a conclu l’ancien journaliste et Secrétaire général adjoint du gouvernement.

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