Le jeudi dernier, Madame le ministre, Secrétaire général de la Présidence de la République, gouverneur de la Banque mondiale au Togo, Sandra Ablamba Johnson, a présidé au nom du chef de l’Etat Faure Gnassingbé, les travaux de la revue du portefeuille des projets financés par la Banque mondiale au Togo. C’était en présence de Fily Sissoko, Représentant Résident de la Banque mondiale au Togo et de Christopher Balliet Bleziri, Représentant-pays de la Société financière internationale (SFI) et des coordonnateurs et des partenaires d’exécution des projets et programmes.
Dans le but d’impacter davantage les populations à travers divers projets, le Togo et la Banque mondiale ont décidé de passer en revue, le portefeuille. En effet, dans son intervention, le ministre Sandra Ablamba Johnson a non seulement salué la forte mobilisation récente des ressources de la Banque mondiale mais aussi loué la réforme engagée visant à accélérer le rythme et à améliorer l’efficacité de ses interventions en favorisant une plus grande flexibilité et une simplification de ses procédures.
« Cette revue m’offre l’occasion pour exprimer, au nom du chef de l’État notre profonde gratitude au Groupe de la Banque Mondiale pour l’excellence de la coopération entre cette institution et notre pays, coopération qui ne cesse de se consolider en particulier à travers l’accroissement constant du portefeuille des projets et programmes de développement », a indiqué la secrétaire de la présidence de la république avant de poursuivre « Nous avons le devoir d’impacter significativement les laborieuses populations à travers nos interventions. Pour ce faire, notre leitmotiv doit être l’amélioration de la qualité de la dépense. Conformément aux orientations du chef de l’Etat, nous sommes appelés à faire une utilisation efficiente des ressources allouées au budget de fonctionnement et une allocation conséquente des ressources aux actions à fort impact sur la vie des populations », a laissé entendre la gouverneur de la banque mondiale près le Togo, Sandra Johnson.
En effet, les échanges ont tourné autour de l’accélération dans la délivrance des services au profit des populations dans les délais raisonnables dans un contexte marqué par de multiples crises, notamment la crise sanitaire, la guerre en Ukraine, le changement climatique et le terrorisme. Ainsi, le point de l’exécution physique et financière des différents projets et programmes a été fait, les contraintes ont été identifiées et des approches de solutions ont été proposées afin de contribuer à l’accélération du rythme de mise en œuvre. De même, les participants ont évoqué l’approche de gouvernance à même de contribuer à plus d’efficacité de la dépense. Sans oublier les réformes pour alléger les procédures dans le cadre de l’exécution des projets.
Cette revue a également permis de créer une « armée des projets » composée d’une équipe de suivi quotidien des projets et d’une équipe d’ingénieurs chargée de la vérification de la qualité des ouvrages. Elle est chargée de veiller à une plus grande efficacité de la dépense et une célérité dans l’implémentation des projets de développement.
L’engagement de la Banque mondiale
Fily Sissoko a félicité le Togo pour ses performances en matière de développement humain, sa progression dans l’évaluation des politiques et des institutions nationales (CPIA) ainsi que les efforts du pays pour atteindre les objectifs des accords de financements. Le Représentant-résident de la Banque mondiale promet que son institution accompagnera davantage le Togo.
L’engagement total de la Banque Mondiale en faveur du Togo s’élève à ce jour à 1,21 milliard de dollars US contre seulement 174 millions de dollars US en 2017. Le Togo et l’institution de breton Hood ont conclu un nouveau cadre de partenariat pays 2025-2029.
Le Groupe de la Banque mondiale a annoncé la mobilisation de plus de 1,5 milliard de dollars soit plus de 900 milliards de FCFA. Ce montant servira à appuyer les reformes et les investissements dans les secteurs stratégiques tels que l’agriculture, l’énergie, la connectivité et le développement des villes secondaires pour les cinq prochaines années.