La position de l’ancien ministre de l’intérieur Candide Azannaï dans l’affaire dite tentative de coup d’État, a fait réagir le gouvernement béninois. Son porte-parole, Wilfried Léandre Houngbédji a répondu au Président du parti politique Restaurer l’Espoir lors d’un débat sur la chaîne nationale.
En effet, dans une déclaration publiée sur sa page Facebook, Candide Azannaï a démontré, arguments et exemples à l’appui, comment l’affaire qui implique Olivier Boko et Oswald Homeky n’est ni un coup d’État, ni une tentative de coup d’État encore moins un coup d’État déjoué « Retenez une fois pour toute, qu’il n’y ni coup d’Etat, ni tentative de coup d’Etat, ni préparatif de coup d’Etat…Le prétendu complot invité comme prétexte je l’ai signé le 30 septembre 2024 dernier ne tient dans aucun de ses présupposés existentiels en l’occurrence, son secret, sa résolution, la mise en action de la force militaire dont le bras opérationnel présumé est à tout point de vue et en l’état, une utopie, du vent », avait écrit l’opposant qui parle plutôt « d’un montage politique inopportuniste »
Interrogé sur cette posture de l’ex-député, Wilfried Léandre Houngbédji a d’abord lancé « je n’ai pas souvenance que, dans le point fait récemment, par le ministère de I’Intérieur, il y a un parti enregistré qui s’appelle “Restaurer l’Espoir” et je voudrais qu’on parle de choses évidentes », a-t-il déclaré. Maintenant, poursuit-il, « si vous voulez parler de notre grand frère, notre aîné Monsieur Azannaï que nous connaissons tous et que nous respectons pour le parcours respectable qu’il a eut, si vous me parlez de sa sortie, je vous dirais, comme j’ai pu tout l’heure, à mon avis, ce n’est pas des sujets avec lesquels ont joue », rapporte Kaweru.
Pour le porte-parole du gouvernement, « On ne nous demande pas de venir faire de la dissertation française ou philosophique autour. Et s’il y a un tel sujet, qui se trouve aux mains de la justice, tout démocrate, tout responsable, à mon avis, devrait se garder de jugement de valeur et attendre que la justice vide le dossier. Demain, la justice pourra dire, il y à matière à condamner, il y a matière à ne pas condamner et à l’arrivée, nous prendrons acte de ce qui aura été fait », a affirmé Wilfried Léandre Houngbédji.