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Demande tardive de libération des détenus politiques et retour des exilés : ce que Adrien Houngbédji doit faire avant la fusion UP-PRD selon Boni Richard Ouorou

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Le leader charismatique des tchoco-tchoco, Me Adrien Houngbédji qui recevait le week-end écoulé à Porto-Novo, les vœux de ses partisans, est revenu sur la fusion entre sa formation politique Parti du Renouveau Démocratique et l’Union Progressiste. Dans ses propos, il a fait croire que rien n’est définitivement acquis pour l’Union Progressiste le Renouveau et demande que les détenus politiques soient libérés, que les exilés reviennent au pays et que la démocratie soit restaurée.

« Nous sommes rentrés dedans (UP-R) pour y rester mais pas pour disparaître…Quand on dit que le PRD a disparu, les idées ne disparaissent pas », a déclaré entre autres Me Adrien Houngbédji. À croire à l’ancien président de l’Assemblée nationale, la sensibilité PRD reste et demeure forte au sein de l’UP-R et ne saurait jamais disparaître. Un rétropédalage constant que fustige le politologue Boni Richard Ouorou.

Pour lui, ces retours en arrière déstabilisent les jeunes. Dans une publication, l’acteur politique a rappelé à Me Adrien Houngbédji ce qu’il devrait exiger avant de sceller cette alliance avec l’UP « De mon point de vue, En 2022, le PRD aurait dû conditionner son alliance avec la majorité présidentielle à la libération des détenus politiques et au rétablissement d’un ordre constitutionnel clair. Si nous aspirons à exercer une politique responsable et à devenir un modèle pour la jeunesse, il est impératif de leur enseigner l’importance de l’intégrité en politique. Nous devons rejeter la duperie et l’esprit de vengeance lorsque nos objectifs et promesses ne sont pas réalisés », enseigne Boni Richard Ouorou.

Le Président du Mouvement Libéral considère que « ces retours en arrière constant déstabilisent les jeunes qui nous suivent, les laissant sans repères. Ils oscillent entre des positions contradictoires, perdant ainsi toute confiance », a-t-il dénoncé rappellant que « depuis l’alliance Wologuêdê, les mêmes individus changent de camp, menaçant de défaire les alliances qu’ils ont contribué à établir, tout cela pour faire grimper les enjeux à la fin du mandat de l’autre. Pendant ce temps, le peuple, meurtri, écoute des discours qui ne font que panser des blessures jamais fermées. Quel désordre inacceptable ! », se désole Boni Richard Ouorou.

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